Description
Il est des lieux à fort potentiel symbolique. La parcelle sur laquelle a été construit le nouvel équipement en est un.
Elle est à l’entrée de la ville, au croisement de l’avenue Anatole France – sa principale artère – et de la rue Jonas – voie d’accès au quartier de logements Carpeaux, en fin de rénovation urbaine. Elle est l’accès aux Ecoles Maternelle et Elémentaire qui la jouxte.
Vide, elle apparaissait comme un lieu laissé-pour-compte du projet des urbanistes des années 60, organisant par cette béance la jonction entre la radicalité des nouvelles constructions et le tissu traditionnel de l’avenue.
C’est un des premiers rôles du nouvel équipement associatif : un trait d’union urbain.
C’est le sens de sa volumétrie complexe. Une organisation de vides et de pleins qui dialoguent avec toutes les échelles environnantes, ouvrent et ferment, masquent et révèlent, posent et soulèvent.
A l’extérieur, porte-à-faux, failles et coursive organisent les entrées, préservent le passage vers l’école et les relations à l’existant. A l’intérieur, c’est le cadrage des vues sur l'extérieur qui assume ce rôle d’ancrage : salles traversantes, cour et terrasse suspendues, circulations en projection vers le paysage.
Cette déclinaison formelle est mise en valeur par la mise en œuvre du seul béton blanc assurant présence et pérennité à l’édifice.
Sous cette apparente sophistication – qui a pour objet la mise en valeur de la lumière du nord de la France – l’édifice présente un plan simple et très fonctionnel qui convient parfaitement aux usages polyvalents qu’il héberge.